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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 19:34
  
Les mômes de la guerre
n’ont rien connu d’autre que l’enfer.
Ils ne peuvent choisir d’autre idéal
que celui que leur a imposé leur imam.
 
Quand ils sont nés,
il était déjà trop tard
pour choisir leur destinée;
la couleur de leur soleil, plus tard.
 
Les mômes de la guerre
arrachés à leurs mères,
ont dans la main une Kalachnikov
et dans l’autre, un cocktail Molotov.
 
Les mômes de la guerre désemparés
n’ont plus le droit de pleurer.
Il leur faut avancer
pour ne pas être jugés.
 
Morts d’un coup de baïonnette dans le flanc
dans une tranchée en Iran,
ils remplacent les vieux cons
qui ne veulent pas payer l’addition.
 
Morts, déchiquetés par une grenade mal lancée,
au Chili un soir d’été,
ils remplacent ceux qui par lâcheté
ne veulent pas assumer leurs idées.
 
Car c’est moins dur pour les dirigeants
dans une réception de se gaver,
que d’entendre le cri d’un enfant mourant
dans la fureur d’une bataille de tranchée.
  
Les mômes de la guerre
pleurent de joie devant un jouet abîmé
que leur tend leur père
avec un sourire attristé.
 
En occident, il y a les mômes de la paix
qui regardent Dallas et Druker à la télé.
Ils croient que « tout le monde il est beau »
parce que leur papa content, regarde Collaro.
 
Les mômes de la paix
regardent Rambo à la télé,
et continuent de rêver béatement
à l’invincibilité de leurs parents.
 
Je pleure sur les mômes de la guerre
que le fanatisme et la peur rend solitaires.
Je pleure sur les enfants de la paix
que l’inconscience dans l’abondance va anesthésier.
 
Je ne veux pas apprendre à mon enfant,
que tout le monde il est bon
où que tout le monde il est méchant,
et que la démo-crassie est la seule solution.
 
Des hommes, je veux lui apprendre la force et la beauté,
mais aussi lui montrer leurs faiblesses et leurs lâchetés.
Je ne veux pas le voir s’enflammer
pour des marchands d’intérêts.
 
De la vie, je veux lui apprendre la nécessité du combat,
la foi d’un idéal, sans l’embrigader toutefois,
car je ne veux pas que le regard de sa mère
se pose un jour sur un môme de la guerre.
  
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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 19:33
As-tu déjà pleuré sur une chanson de Jacques BREL ?
As-tu déjà vu les larmes de bonheur d'une mère prenant dans ses bras son enfant qui vient de naître ?
As-tu déjà pris le temps de t'asseoir aux abords d'une plage de Normandie, pour sentir le vent et les embruns te fouetter le visage, voir la mer se fracasser sur les rochers et écouter les vagues faire rouler les galets ?
As-tu déjà vu la môme PIAF tendre les mains en une offrande de sa vie ?
As-tu déjà lu un livre de Yukio MISHIMA ou, goûté comme un fruit, un des robaïyat d’Omar KHAYYAM ?
As-tu déjà senti sur toi le souffle de la mort ?
As-tu déjà ressenti ce mélange de beauté, de force et de simplicité des chansons de William SHELLER ?
As-tu déjà vu le visage farouche de Che GUEVARRA, incarnation de la pureté révolutionnaire ?
As-tu déjà vu mourir un camarade sans pouvoir le retenir ?
As-tu déjà tendu le bras vers le soleil comme pour y puiser des forces pour un combat ?
As-tu déjà vu une jeune femme arabe s'arrêter de marcher, fermer les yeux, et chalouper des hanches; retrouver ses racines au son d'une musique envoûtante ?
As-tu déjà remarqué la profondeur du regard rempli de nostalgie de Pierre DRIEU-LA-ROCHELLE, où se lit la détermination de son idéal ?
As-tu déjà veillé‚ aux feux de camp du solstice d'été ?
As-tu déjà ressenti comme une chaleur dans ton ventre, instant de désir d'une première rencontre ?
As-tu déjà vu la sérénité d'un visage qui vient de s'abandonner dans la jouissance d'un acte d'amour ?
As-tu déjà vu le regard d'un asiatique s'étonner, s'extasier, et s'illuminer d'un sourire devant les jeux d'un enfant ?
As-tu déjà lu l'épopée fabuleuse du "baron fou" Ungern-Von- Sternberg, "La nuit des temps" et "Le petit prince" ?
  
Si tu as vu tout cela ami, et bien d'autres choses aussi fortes, alors il ne te restera plus à n'attendre de la vie, que le néant de la mort, avec sérénité.
  
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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 19:33
 
Des territoires occupés
un peuple s'est levé
ne voulant pas se faire submerger
par des colons aux dents acérées.
 
Coiffé d'un keffieh, les pieds nus,
l'enfant s'avance au milieu des ses frères;
visages déformés par la tristesse et la colère,
tous orphelins de la paix qu'ils n'ont jamais connue.
 
Ces cailloux aux creux de leurs mains,
jetés comme à la foire sur des pantins,
c'est des morceaux de leur terre qu'ils tiennent;
armes dérisoires face aux balles israéliennes.
 
De nos jours, David a changé de camp
et Goliath est juif à présent.
C'est toi maintenant petit palestinien,
qui serre l'espoir dans ta main.
 
Aujourd'hui, depuis l'intifada, le soulèvement,
sont morts prés de mille adolescents,
avec dans les yeux la volonté et l'espoir en demain,
de pouvoir libérer leur sol du joug israélien.
 
Tu vivras Palestine, tant qu'il y aura des hommes comme tes enfants;
mais est-ce bien utile de les envoyer si jeunes verser leur sang
face à ces nouveaux tortionnaires qui n'ont rien à envier
à leurs anciens bourreaux nazis, après les avoir tant décriés.
 
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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 19:32
1989 sera-t-elle l'année de tous les fanatismes?
 
Au moyen-âge, on brûlait les livres et les soi-disant hérétiques au nom de l'amour de Dieu.
A la révolution, on massacrait des prêtres au nom de la liberté.
Sous HITLER, on brûlait les livres et on déportait au nom de la race.
 
Autres temps, autres moeurs?
Mais non. Voici que cette année, c'est reparti sur les chapeaux de roues.
 
D'un coté, des cinémas qui brûlent pour avoir passé un film soi-disant provocateur -( tiens, quand j'étais petit, le curé me disait pourtant que sur terre, Jésus s'était fait homme )- et de l'autre, -( décidément le feu doit vraiment avoir des valeurs purificatrices )- on brûle le livre de Salman RUSHDIE ... c'est la course à la bêtise. Aujourd'hui encore les fanatiques religieux lancent de anathèmes à tout va envers ceux qui ne croient pas en leur dieu, comme des petits fonctionnaires zélés voulant faire plaisir à leurs supérieurs. Nouvelles inquisitions.
Au nom de quel dieu dit "d'amour" se permet-on de tels excès?
S'il est vrai que celui-ci a fait l'homme à son image, il n'y a pas de quoi être pressé de le rencontrer.
Les religions monothéistes ne sont toujours venues à bout des religions polythéistes ( pourtant bien plus avancées: Celtes, Incas ... ) que par la violence et la destruction.
Les religions monothéistes ont inculqué aux hommes la honte du corps ou la peur de la mort. Parfois les deux. Deux choses qui sont naturelles dans les religions polythéistes.
Si l'homme n'a plus de fierté, et ne croit plus en son destin, alors il ne peut pas respecter ses semblables. Il n'est plus qu'un animal aux abois. Depuis quelques siècles, les hommes se courbent devant un dieu avec soumission, au lieu de vivre avec, de l'avoir en soi.
Si les hommes étaient en parfaite harmonie avec eux-mêmes, ils pourraient l'être aussi avec le surnaturel. Mais en règle générale, ce n'est pas le cas. L' être humain a perdu de son mysticisme ...
Alors, au lieu d'imposer "la civilisation et le progrès" et de donner des leçons aux  peuples soi-disant sous-développés (comme actuellement les indiens d'Amazonie auprès desquels nous ferions mieux de prendre des exemples sur le plan de la justice et du social), les peuples dits civilisés feraient mieux de balayer devant leurs portes et leurs terrains de football; car là-aussi, on a vu que les débordements de fanatisme, d'intolérance et de bêtise étaient nombreux.
 
C'est devant de tels états de faits, de haine et d'intolérance que je crois que de manière générale, l'homme en a oublié d'être lui-même.
 
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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 19:32
Honte à toi, garce de république ! Regarde tes fils se déchirer en ton nom sous la vieille couverture mitée des droits de l'homme dont tu te sers de manteau depuis deux cents ans. Tu me faits vomir avec ta cohorte de politiciens véreux, ces charognards du peuple.
Regarde-les, tes fils socialo-libéraux se crêper le chignon à cause d'un voile.
Regarde-les se ... dévoiler ; zieutes-moi ces visages de faux-derches; ils veulent se permettre d'interdire le port du voile maintenant ?
 
Hé, rêvez pas, assurez !
Vous les avez déjà oubliés vos droits de l'homme ?
Rappelez-vous :
 
DECLARATION DU 26 AOUT 1789.
       Article 4 :
 
" La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ... "
 
       Article 10 :
 
" Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses ... "
 
DECLARATION UNIVERSELLE DU 10 DECEMBRE 1948.
       Article 18 :
 
" Toute personne a le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."
 
       Article 26 :
 
1°) " Toute personne a droit à l'éducation ... "
  
3°) " Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants."
 
Hein, çà vous dit rien ? Hé mais c'est pas tout !
Attendez. Je vais vous remettre le nez dans votre caca.
Allez c'est reparti :
 
CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946.
 
" La nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement."
 
" Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler à le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence."
 
Allez dire çà aux mères de famille qui sont obligées de travailler, aux victimes d'accidents de toutes sortes, à tous ceux qui font la queue aux restaus du coeur.    On continue ?
 
Article 23 DU 10 DECEMBRE 1948 :
 
1°) " Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage "
 
Ah oui? Il vont être contents de l'apprendre, ces 2,5 millions de chômeurs dans un pays qui ne fait pas d'efforts en matière de créations d'emploi ( sous quelque gouvernement que ce soi ), et qui, par fins de droits, T.U.C., S.I.V.P., et autres façades, font baisser artificiellement le nombre des demandeurs d'emploi.
 
Enfin, dans ce même article 23:
 
3°) " Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante ... "
Ca va aussi faire plaisir aux travailleurs de chez PEUGEOT, dont le P.D.G. Mr CALVET gagne en un mois de quoi faire vivre deux familles pendant toute une année.
 
Ben alors Marianne ? Fais pas la gueule. Cette déclaration des droits de l'homme que tu trimballes depuis 200 ans et que tu as imposée à des peuples qui n'avaient pas la même culture que toi, va falloir l'assumer ... 
Ah ! tu viens de t'apercevoir que ce n'est qu'une fumisterie, une vieille dépouille, un vulgaire cadavre que tu traînais derrière toi et qui n'a servi qu'à nourrir les pseudo-démocrates jusqu'à là ? Ils s'en sont repus, et l'indigestion à commencé avec " l'affaire du tchador. "
 
Alors quoi ? On accepte les autres peuples et il faudrait qu'ils laissent leurs cultures et leurs traditions au vestiaire ? Pourquoi ? Du moment qu'ils ne nous les imposent pas; enfin, pas encore !
 
Hé oui Marianne, tes fils ont joué à l'apprenti-sorcier et maintenant ils se disputent la baguette magique des droits de l'homme. Ils veulent le " beur ", l'argent du beurre mais pas sa saveur; il a le goût de leur défaite.
 
Capitalistes exploiteurs et communistes profiteurs, copains-coquins d'hier et de demain, vous en aviez besoin des immigrés non ? Alors ne venez pas vous plaindre, ne venez pas cracher dans la soupe par politiciens interposés.
Quand au peuple, il devrait vous laisser vous démerder avec; ce peuple que vous avez abandonné au profit de matérialismes économico-dialectiques. Seulement il n'ose pas se révolter ce peuple tant vous lui avez mis de barrières parlementaires entre lui et vous. Il n'en a pas encore conscience, il n'a pas encore assez morflé.   Mais patience ...
 
Pour l'instant, on ne peut que constater que ces bâtards de la démo-crassie que sont les politiciens, à force de profiter des droits qu'ils se sont octroyés, en ont oublié qu'avant tout, l'homme envers l'homme devrait aussi avoir ... des DEVOIRS.
  
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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 19:32
 
Mes ancêtres vikings, appelés Varègues,
après avoir unifié l'empire Rus et fondé Kiev,
descendirent vers le sud où les peuples arabisants
du nom de « madjous » surnommèrent les nouveaux arrivants ;
ils chantèrent l'orient aux dunes enflammées,
ils contèrent l'orient aux mille visages enjoués.
Tandis que le nécronomicon d'Abdul al-Hazred
continue de faire des ravages,
traversant les âges tel la gangrène
dans les cerveaux instables,
je rêve de la merveilleuse Ispahan
joyau de la Perse, actuel Iran,
prise et reprise au fil des ans
par les Seldjoukides, Gengis Khan et Tamerlan.
De la forteresse d'Alamout, j'entends une voix,
qui en traverse les murs ;
celle du maître des lieux Hassan-ibn-Sabbah,
comme un glacé murmure.
Elle s'envole cette voix, de roche en roche,
vers l'orient tout proche.
Porte-t-elle la terreur que souvent elle réclame,
ou va-t-elle faire quérir le poète Khayyâm ?
Amin Maalouf dans Samarkand nous l'a décrit ;
l'amitié de ces hommes là, aux yeux du monde surprit.
Car en ce temps là, Omar Khayyâm,
astronome mathématicien et philosophe,
amoureux de la belle poétesse Djahane,
officiait au palais du vizir Nizam-el-Molk.
Disciple d'Avicenne, ledit Omar de Nichapour
dont les robaïyat glorifiaient la mort et le vin,
louaient les femmes et chantaient l'amour,
stimulera de son génie nombre de nos contemporains.
Mon imagination poursuit sa route aux quatre vents.
Ici, les jardins suspendus de Babylone, balayés par le temps ;
là, une place forte : Massada ; et ses combattants zélotes suicidés,
afin d'escamoter la victoire à une Rome tant redoutée.
Non loin de la mythique Samarkand, de notre temps,
proche de Kaboul, Ahmed Shah Massoud l'Afghan,
est l'unique rempart contre l'intolérance des talibans ;
dont seule la destruction des monuments, scandalise l'occident.
Mon esprit s'envole, virevolte de La Mecque à Damas la sublime,
suivant les caravanes chargées de pains de sel, de khôl et de tabac ;
mon esprit vagabonde des gorges de Pétra, au port d'Akaba
que les combats de Lawrence illumine.
Thomas Edward Lawrence, dont restera gravé le nom,
entre l'Europe et l'Orient comme un trait d'union.
Mes pensées s'envolent vers la proche Palestine,
terre d'espoir pour les feddayin ;
peuple spolié, à jamais meurtri,
dont la liberté n'a pas de prix.
Et pour Jérusalem aux quatre points écartelée
entre musulmans, arméniens,
juifs et chrétiens lacérée,
quel en sera le destin ?
Evoquant le rassembleur Nasser
qui se riait de la France et de l'Angleterre,
près de nous les citoyens de Libye
chantent la gloire de Muammar al-Kadhafi.
De la légendaire Alexandrie
jusqu'aux pyramides alanguies,
un jour, de l'Egypte profonde, s'éleva une voix ;
celle d'Oum Kalsoum qui retentira
des rues ombragées de la casbah,
à la mythique scène de l'Olympia.
Maintenant, Natacha Atlas de ses mélodies,
dont les couplets enflamment les coeurs,
fait briller les yeux de mes petites soeurs,
et embelli à présent, les soirées de mes amies.
De nos jours, Alger la blanche bien qu'ensoleillée,
de nouveau tachée de sang, impose à mon esprit
le souvenir de ses enfants harkis
par la France honteusement abandonnés.
Et depuis longtemps, une indo-européenne opprimée,
acculée au désespoir sous la coupe d'un pouvoir despotique,
toute proche de nous, notre petite cousine Kabyle, broyée,
se battant pour se libérer du joug de ce gouvernement autocratique,
retrouve aujourd'hui ses racines et relève la tête, fière,
grâce au message de Lounès Matoub le berbère.
Du Niger, au fond des douars,
aux mille oasis espérées du Hoggar,
prendre le thé sous la tente des « hommes bleus » ;
retrouver Mano Dayak dans leurs souvenirs heureux.
Du désert des touaregs Iforas, aux confins de Bahreïn et ses pêcheurs de perles,
des étudiants de Tunis et de Rabat, aux militants d'Ait Akmed,
à travers les dunes et les oasis, souffle un vent de liberté.
Certains pays du monde arabe sont en marche, sur la route de l'espoir et de l'unité.
Car, comme certains de nos camarades qui de l'Europe en espèrent l'union,
beaucoup de partisans du panarabisme attendent aussi une impulsion.
Cette impulsion qui stimulera les relations entre nos nations.
Mais, n'ai-je pas déjà nommé le probable artisan de cette réunification ?
 
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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 19:31
  
Ils ont créé un dieu
Et l’ont appelé Yahvé.
D’autres sont venus
l’ont récupéré
et l’ont appelé Dieu.
Puis d’autres encore
le refaçonnèrent,
l’appelant Allah.
Et tous,
réunissant pêle-mêle
Abraham et Jésus,
Gabriel et Marie
en passant par les anges,
tous firent leur cuisine
chacun de leur côté.
Tous, de leurs bouches polluées
de mensonges et de contre-vérités
de leurs mains souillées
d’apocryphes versets,
déclarèrent leurs dieux,
- qui était le seul,
le même d’ailleurs -
dieu d’amour.
Et au nom de ce même dieu
heureusement dit d’amour,
les uns les autres
massacrèrent allégrement,
à coups de guerres de religion,
d’abord mes anciens,
exterminant Celtes et Saxons,
jusqu’aux Incas, tous païens.
Et quand ils pensèrent
qu’il n’en restait plus rien,
ils s’étripèrent entre-eux.
 
Depuis longtemps il est trop tard
pour nos dieux du brouillard
de la joie et des combats
du soleil et des bois.
Car cela fait déjà
plus de mille ans que cela dure ;
et si leur dieu d’amour
rime avec toujours,
cela encore nous promet
une belle merde d’éternité.
 
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