Le bruit et les odeurs

Extraits du discours qu'a tenu Jacques CHIRAC à Orléans en juin 1991. * ( CHIRAC; vous savez, le type que les Français ont élu quand ils se chiaient dessus devant LE PEN ! )

« Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs ...

Comment voulez-vous que le travailleur français … qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15000 francs, et qui voit sur le pas de palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler. Si vous ajoutez à cela, … le bruit et l'odeur, hé bien le travailleur français sur le palier y devient fou ..., c’est comme ça, et il faut le comprendre. Si vous y étiez vous auriez la même réaction ; et ce n’est pas être raciste que de dire cela. Nous n’avons plus les moyens d’honorer le regroupement familial eh bien il faut faire faire un moratoire … »

Discours    et    Traduction

Les phrases de CHIRAC « Pour le moment, tout ça n'est pas bien grave. Il y a un type, Le Pen, que je connais pas et qui n'est probablement pas si méchant qu'on le dit. Il répète certaines choses que nous pensons, un peu plus fort et un peu mieux que nous, en termes plus populaires. » Entretien avec Franz-Olivier Giesbert (22 juin 1985) « S'il y avait moins d'immigrés, il y'aurait moins de chômage, moins de tension dans certaines villes et certains quartiers, un moindre coût social. » Libération (30 octobre 1984) « Vous savez bien que l'Irak est un pays pacifique qui est géré par des gens pacifiques. » A un journal marocain (septembre 1980) « Je suis fier de l'oeuvre coloniale de la France. Il n'y a que les intello-gaucho-masochistes pour critiquer cela. C'est pourtant une image superbe de la France. Quand Jacques Médecin inaugure, à Nice à une place de l'Indochine, je dis qu'il à raison. » Libération - 12/03/1988

Bref, pour faire simple et en résumé :