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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 14:46
 

Quand la mesquinerie
tourne au grotesque !

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Sur un chantier de 2 millions d’euros ( plus de 1 milliard 300 millions de centimes pour les « anciens » comme moi ! ) l’entreprise BAGET doit quand même être assurée pour un chantier de cette envergure. Malgré tout, l’enfant boudeur responsable de cette entreprise, devant un litige de 670 euros, pinaille pour ... 170 euros.
 

Voir reproduction du courrier ci-dessous, envoyé par une habitante excédée de tant de médiocrité.

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Madame Sylviane PICHARD .
bâtiment 1 C 12   Pontcarral .
rue Dejussieu 83000 Toulon .

                      à

 

Monsieur Philippe LAROCHE
entreprise ESCOTA
Direction de l'Ingénierie des Infrastructures
83480 Puget-sur-Argens

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Toulon, le 21 février 2007
 
Monsieur,
 
Je me tourne vers vous car la société ESCOTA est partie prenante dans la réalisation des travaux de réfection des fenêtres de Pontcarral, que vous avez proposée pour la protection acoustique des façades exposées aux bruits, et que vous prenez en charge en tant que concessionnaire de l’autoroute.
 
Le 09 juin, il y a eu la réfection des fenêtres. Etant au travail et n’ayant pu me faire remplacer, j’avais laissé mes clés au garde pour les travaux. En rentrant, je me suis aperçue que les niches des fenêtres avaient été obstruées, les manivelles des stores toutes à gauche, et l’armoire de ma chambre cassée. Personne ne m’en avait avertie malgré le numéro de portable que j’avais laissé à l’intention des responsables des travaux. Je demande au garde ( qui n’avait alors rien vérifié ) de prévenir Monsieur BAGET afin qu’il prenne contact avec moi.
 
Cela dure 15 jours avec la même réponse : « Monsieur BAGET est débordé, il vous contactera ». J’envoie alors une lettre recommandée au syndic, et je pars 15 jours en congé. Pas de réponse en rentrant. Je contacte le syndic : la personne qui s’occupe des lettres recommandées était en congé.
Enfin, j’obtiens un rendez-vous avec Messieurs BAGET, ESPOSITO et GUYON. Monsieur BAGET n’apprécie pas la présence du président de COPROLOC, Monsieur PILARD, refuse de lui parler sans m’en expliquer la raison, s’agite comme un enfant turbulent, et fini par partir à la grande surprise de Messieurs ESPOSITO, GUYON et PILARD, qui en restent comme deux ronds de flanc. Un ami venu me rendre visite ce jour-là sans savoir l’objet de la réunion, a trouvé ce Monsieur BAGET fort insolent.
 
Rien n’est réglé, car en plus, le 11 juin, un store reste bloqué. Monsieur BAGET n’a personne sous la main et il affirme n’avoir aucune solution malgré la stupéfaction de Monsieur ESPOSITO qui s’insurge que l’on me laisse 3 mois avec ce store baissé dans la salle à manger. Par ailleurs, dans la chambre, il y a plus de bruit qu’avant ( j’avais déjà un double vitrage qui remplissait parfaitement son office ). Monsieur GUYON effectue des mesures et trouve deux décibels de moins que la norme : ridicule ; d’autant plus que ce double vitrage a la particularité ( aux précédents dires de Monsieur BAGET ) d’être phonique contrairement à l’ancien.
 
Au mois de Juillet, je relance l’affaire par la CEGED, décidée à porter l’affaire en justice. Monsieur GUYON me propose un autre RDV en septembre ( la société prenant ses vacances en août ). A travers ses mots, je devine que cela doit se faire sans la présence de Monsieur PILARD, le président de COPROLOC qui semble indisposer Monsieur BAGET. ( d’ailleurs il a dit textuellement « Si Monsieur PILARD frappe à la porte et qu’il entre, je sors » et « si je viens réparer le store et qu’il est là, je pars »). Monsieur INNOCENTI d’ESCOTA est présent ce jour-là et n’a pas réagi à ces propos. D’ailleurs, seule parmi ces 3 hommes occupant de hautes fonctions, on m’a demandé pourquoi je l’avais fait venir. Je voulais porter plainte, mais conciliante, j’attends. Le RDV a lieu : on va envoyer un ouvrier pour le store. Monsieur BAGET, d’un air suffisant, me propose 500 euros pour acheter une armoire ( selon lui : à ce prix, une belle armoire ), dans le prix la livraison et la pose compris. Je propose de faire appel à un menuisier ébéniste. Ils ne sont pas contre mais la plupart sont débordés. Je me retourne sur l’autre solution, mais je désenchante vite : 500 euros livrée, montée, je n’en ai pas trouvé dans la qualité de la mienne ( 4 portes, 4 tiroirs, façade merisier massif ). Vers mi-novembre, je me rends chez Logial à Ollioules. Une armoire me convenant est à 670 euros ( il y a 30 % de réduction ), et j’explique mon problème. Le vendeur est prêt à faire la livraison et le montage gratuitement. Je téléphone donc à la CEGED qui à son tour contacte ESCOTA. Elle ne peut pas dépasser 500 euros et me propose de me trouver un menuisier ( tous sont occupés ). J’accepte, et j’attends car je passe un mois en clinique. Mais cette semaine je reçois une lettre recommandée m’indemnisant de 500 euros, point final. A prendre ou à laisser, en cinq exemplaires à signer.
 
Je dois faire remarquer que cela fait 8 mois que mes vêtements et ma lingerie sont dans des valises et des cartons. En ce qui concerne le store, j’ai attendu 3 mois pour une réparation qui a duré 10 minutes. J’ai posé la question à l’ouvrier au sujet du bruit dans ma chambre. Il n’a pas eu l’air surpris et m’a promis d’en parler à BAGET. J’ai moi-même téléphoné à Monsieur GUYON pour lui faire part des constatations de ce professionnel qui pensait que le bruit provenait des fissures autour de la fenêtre. Silence total à ce sujet.
Que pensez-vous de la situation et que comptez-vous faire afin de remédier à cette comédie ubuesque ? Dois-je accepter « cette aumône » vu la qualité de ce mobilier – je n’avais aucune idée des prix lors de cette proposition mais Monsieur BAGET – chef d’entreprise – avait l’air sûr de lui ( Messieurs GUYON et INNOCENTI ne disant mot ). Dois-je me fournir chez Emmaüs ou autre solderie pour vivre décemment dans ma chambre ( avec des meubles dépareillés ? ).
 
En vous remerciant par avance de votre réponse, que j’espère rapide car je n’en peux plus chaque soir d’entrer dans un « capharnaüm », je vous prie de recevoir Monsieur LAROCHE, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
 
 
Copie à Monsieur PILARD pour COPROLOC et pontcarral.com 

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